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17 de septiembre de 2011


Hombre embarazado: 
Frédérique Pollet Rouyer para  Black Moon prod on Vimeo
   

NOTA: VÍDEO QUE ACOMPAÑA AL TEXTO :



  El procesamiento de imágenes fue realizado por Cyril Robin
Producido por Didascalia




Al trabajar en la película “la dominación masculina”, que tuve la idea de este trabajo fotográfico.


En la fotografía, la cuestión de género, a diferencia de sexo, es un concepto que fue utilizado a menudo por las personas transexuales y transgénero, pero mi deseo era partir de la banalidad de la vida cotidiana.

De las imágenes clásicas de la mujer, la desnudez y el embarazo como para construir un híbrido: femenino masculino pero es evidente que en la representación.

El género es una construcción social, una performance, un espectáculo que juega cada día sin darse cuenta, a menudo.

También es una obediencia a un modelo arbitrario, hombre o mujer.

Estas fotos reflejan esta por la construcción de su artificialidad evidente.

Como cualquier empresa construyó un “ser humano” y “ser mujer”, de acuerdo a las normas, estas imágenes tan arbitrariamente construido “el hombre de estar embarazada.”

Que obviamente no es.

Pero no más de la masculinidad o la feminidad natural llamado que se nos ha enseñado desde la infancia.  La elección del embarazo no es casual entonces que es el componente biológico que permite a cualquier sistema patriarcal, antigua o moderna, para confinar a las mujeres en papeles secundarios. Bajo el pretexto de que la mujer produce un papel de reserva febriles en la descendencia y la casa asignada como una evidencia. El vientre de embarazada es un símbolo como el fundador de la opresión de la mujer.Es utilizado por el discurso más reaccionarios para justificar la dominación masculina.


“Las mujeres deben atenerse a ella”

”Su genio se encuentra en los ovarios”
se afirmó, no fue tanto tiempo.

Pero el hombre embarazado es también el padre del hombre. ¿No es elpadre como la prevista por el discurso patriarcal, pero un padre que es, a quién le importa, que esperan que, tanto como la esposa-madre da a luza un niño. Esto no es divertido burlarse o hacer, sino pensar en la imagen de lo femenino y lo masculino, ya que estamos constantemente sujeto a impuestos. El hombre embarazado es el hombre del mañana. Un ser cuya biologíano determina un comportamiento más. Para tener la libertad de ser lo que es.


Patric Jean tomó el riesgo de que me prestara su aparición como él hizosus películas. Si reconocemos la cara, nadie sabe dónde está el panorama real comienza y dónde comienza la construcción.

También se sorprendería …
Como es sorprendente ver que comienza con cada uno de nosotros, la obediencia a un modelo: ser mujer o ser hombre.

RECOMENDABLE LEER EL ARTICULO ORIGINAL, LA VERSIÓN ANTERIOR ES UNA TRADUCCIÓN CON GOOGLE TRADUCTOR DEL FRANCES AL ESPAÑOL



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(TEXTO ORIGINAL)

L’homme enceint/ Pregnant man: Frédérique Pollet Rouyer from Black Moon prod on Vimeo.

  le traitement des images a été réalisé par Cyrille Robin
Produit par Didascalie

C’est en travaillant sur le film « la domination masculine » que m’estvenue l’idée de ce travail photographique.

En photographie, la question du genre, par opposition au sexe, est un concept qui a été souvent utilisé par les transsexuels et transgenres mais mon envie était de partir de la banalité, du quotidien.

Partir de l’imagerie la plus classique de la femme, à savoir la nudité et la grossesse pour construire un être hybride : masculin à l’évidence mais féminin dans la représentation.

Le genre est une construction sociale, une performance, un spectacle que chacun joue quotidiennement sans s’en rendre compte, bien souvent.

C’est aussi une obéissance à un modèle arbitraire, masculin ou féminin.


Ces photos rendent compte de cette construction par leur évidente artificialité.

Comme toute société construit un « être homme » et « être femme » selon des normes, ces images construisent tout aussi arbitrairement un « être homme enceint ».



Qui n’existe évidemment pas.

Mais qui n’existe pas plus que la masculinité ou la féminité dites naturelles que l’on nous a apprises dès l’enfance.
Le choix de la grossesse n’est pas un hasard puis qu’il est l’élément biologique qui permet à tout système patriarcal, ancien ou moderne, de cantonner les femmes dans des rôles secondaires. Sous prétexte que la femme engendre, un rôle de repli fébrile sur la progéniture et la maison lui est assigné comme une évidence. Le ventre enceint est le symbole le plus fondateur de l’oppression des femmes. Il est utilisé par les discours les plus réactionnaires pour justifier la domination masculine. « Les femmes devraient s’y tenir », « leur génie est dans leurs ovaires » affirmait-on, il n’y a pas si longtemps.

Mais l’homme enceint c’est aussi l’homme père. Pas le père tel que l’envisage le discours patriarcal mais un père qui porte, qui prends soin, qui attends, qui, tout autant que la femme-mère, met au monde un enfant.

Il ne s’agit pas de me moquer, ni de tourner en dérision mais de faire réfléchir à la question de l’image des genres féminin et masculin, tels qu’ils nous sont imposés perpétuellement.

L’homme enceint représente l’être humain de demain. Un être dont la biologie ne conditionnera plus le comportement. Un être libre de devenir ce qu’il est.


Patric Jean a pris le risque de me prêter son apparence pendant qu’il faisait son film. Si l’on reconnaît son visage, nul ne sait où commence la vraie image et où commence la construction.

On serait d’ailleurs bien surpris…

Comme on est surpris de voir où commence, chez chacun de nous, l’obéissance à un modèle : être homme ou être femme.

DE: http://lesailesdelamour.over-blog.com/article-he-l-homme-enceint-concept-et-photos-frederique-pollet-rouyer-49791048.html

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